Eletto nuovo patriarca di Romania
Facciamo i nostri migliori auguri alla comunità ortodossa rumena, prima per numerosità in Italia tra le chiese autocefale.
12 sep 2007 - BUCAREST : un nouveau primat pour l'Eglise roumaine
Le métropolite Daniel de Moldavie, 56 ans, a été élu patriarche de l'Eglise orthodoxe de Roumanie, le 12 septembre 2007, par le collège électoral de cette Eglise. Il succède au patriarche Théoctiste Ier, décédé le 30 juillet dernier. Théologien de formation, le nouveau patriarche est connu comme un homme de réflexion particulièrement attentif aux défis auxquels l'Eglise est confrontée dans le monde contemporain. L'élection du nouveau primat de l'Eglise roumaine s'est déroulée en deux temps. Tout d'abord, une assemblée plénière de l'ensemble des évêques diocésains de l'Eglise roumaine a dressé une liste de trois candidats : le métropolite Daniel de Moldavie, le métropolite Bartholomée de Cluj et l'évêque Jean de Covasna. Puis, le collège électoral qui, en plus des évêques, comporte des représentants du clergé et des laïcs de chaque diocèse, ainsi que des délégués des facultés de théologie et des séminaires, a procédé à l'élection du patriarche à partir de cette liste. Le collège électoral de l'Eglise de Roumanie, qui a pour charge d'élire le patriarche comprend tous les évêques en activité (diocésains ou auxiliaires), trois représentants (un prêtre et deux laïcs) de chacun des diocèses du pays et les membres de l'assemblée diocésaine du diocèse concerné (dix prêtres et vingt laïcs), auxquels viennent s'ajouter les recteurs des écoles de théologie, au total près de 180 personnes.
Né en 1951, le patriarche Daniel (Ciobotea) est bien connu des milieux oecuméniques et en Occident où il a passé plusieurs années. Après des études de théologie à Sibiu et à Bucarest complété par des études doctorales à Regensbourg (Allemagne) et Fribourg (Suisse), il a soutenu, en 1979, une thèse de doctorat à la faculté de théologie protestante de Strasbourg (Haut-Rhin) sur le thème Réflexion et vie chrétienne aujourd'hui. Il a ensuite enseigné la théologie orthodoxe entre 1981 et 1988 à l'Institut oecuménique de Bossey (Suisse), dont il a été un temps le directeur adjoint. En août 1987, il a prononcé ses voeux monastiques au monastère de Sihastria et a été ordonné par le patriarche Théoctiste, dont il deviendra l'un des proches collaborateurs. De retour en Roumanie en 1988, il est nommé professeur de théologie dogmatique à l'Institut de théologie orthodoxe de Bucarest et conseiller patriarcal pour les relations extérieures.
Dès la chute du régime Ceausescu, le futur patriarche intervient publiquement pour demander une transformation radicale des esprits et des coeurs à l'intérieur de l'Eglise en soulignant la " force des larmes du repentir " (SOP 145.20). Membre influent du Groupe de réflexion pour le renouveau de l'Eglise créé en janvier 1990, qui réunit des théologiens et des intellectuels, il joue un rôle important dans la période d'incertitude que traversa la hiérarchie après la démission du patriarche Théoctiste dont il prépara ensuite le retour. Ordonné évêque auxiliaire du diocèse de Timisoara en mars 1990, il est élu dès le mois de juin de la même année métropolite de Moldavie, le deuxième siège épiscopal dans l'ordre hiérarchique de l'Eglise roumaine, dont le siège est à Iassi (SOP 149.7). Membre du présidum de la Conférence des Eglises européennes (KEK) depuis 1997, il représente également l'Eglise orthodoxe roumaine au sein de l'assemblée générale du Conseil oecuménique des Eglises (COE).
Auteur de nombreux articles de théologie et de spiritualité, dont certains sont parus dans les revues orthodoxes de langue française, le patriarche Daniel est réputé comme un homme sachant allier les connaissances culturelles et la profondeur du regard spirituel. Ceux qui le connaissent ou qui l'ont abordé lors de ses nombreux séjours en Occident, s'accordent à apprécier sa simplicité, sa lucidité d'analyse et son sens du dialogue. Outre le roumain, il parle couramment le français, l'anglais et l'allemand.
Né en 1951, le patriarche Daniel (Ciobotea) est bien connu des milieux oecuméniques et en Occident où il a passé plusieurs années. Après des études de théologie à Sibiu et à Bucarest complété par des études doctorales à Regensbourg (Allemagne) et Fribourg (Suisse), il a soutenu, en 1979, une thèse de doctorat à la faculté de théologie protestante de Strasbourg (Haut-Rhin) sur le thème Réflexion et vie chrétienne aujourd'hui. Il a ensuite enseigné la théologie orthodoxe entre 1981 et 1988 à l'Institut oecuménique de Bossey (Suisse), dont il a été un temps le directeur adjoint. En août 1987, il a prononcé ses voeux monastiques au monastère de Sihastria et a été ordonné par le patriarche Théoctiste, dont il deviendra l'un des proches collaborateurs. De retour en Roumanie en 1988, il est nommé professeur de théologie dogmatique à l'Institut de théologie orthodoxe de Bucarest et conseiller patriarcal pour les relations extérieures.
Dès la chute du régime Ceausescu, le futur patriarche intervient publiquement pour demander une transformation radicale des esprits et des coeurs à l'intérieur de l'Eglise en soulignant la " force des larmes du repentir " (SOP 145.20). Membre influent du Groupe de réflexion pour le renouveau de l'Eglise créé en janvier 1990, qui réunit des théologiens et des intellectuels, il joue un rôle important dans la période d'incertitude que traversa la hiérarchie après la démission du patriarche Théoctiste dont il prépara ensuite le retour. Ordonné évêque auxiliaire du diocèse de Timisoara en mars 1990, il est élu dès le mois de juin de la même année métropolite de Moldavie, le deuxième siège épiscopal dans l'ordre hiérarchique de l'Eglise roumaine, dont le siège est à Iassi (SOP 149.7). Membre du présidum de la Conférence des Eglises européennes (KEK) depuis 1997, il représente également l'Eglise orthodoxe roumaine au sein de l'assemblée générale du Conseil oecuménique des Eglises (COE).
Auteur de nombreux articles de théologie et de spiritualité, dont certains sont parus dans les revues orthodoxes de langue française, le patriarche Daniel est réputé comme un homme sachant allier les connaissances culturelles et la profondeur du regard spirituel. Ceux qui le connaissent ou qui l'ont abordé lors de ses nombreux séjours en Occident, s'accordent à apprécier sa simplicité, sa lucidité d'analyse et son sens du dialogue. Outre le roumain, il parle couramment le français, l'anglais et l'allemand.
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